Contraception . Pilule . DIANE : Janvier 2014 Le retour attendu Contraception Pilule : OP 1 ème , 2ème, 3ème ou 4ème génération ?. Un dilemme pour les dermatologues Dr Hervé VAN LANDUYT
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Mise à jour 31 juillet : Diane 35 et ses génériques : Le retour attendu par les dermatologues et de nombreuses patientes JANVIER 2014
Une bonne décision prise par la commission européenne. Cette contraception permet de soigner les problèmes d’acné chez de nombreuses jeunes femmes. Elle évite souvent de traiter par antibiotiques ou Isotrétinoine( Roaccutane) Merci +++
Cette décision confirme le ridicule de la décision prise par les responsables politiques du ministère de la santé française.
Les pilules ou OP de première génération et deuxième génération aggravent l’acné, la chute de cheveux et la pousse des poils
Cependant les OP de troisième et quatrième génération plus favorable pour la peau semblent augmenter le risque de thromboses et d’accidents vasculaire (chez de patientes à risque génétique ,antécédents de phlébite, chez les tabagiques…)
UN DILEMME pour le dermatologue, le gynécologue et surtout pour la patiente
Pas de panique, demandez avis à votre médecin
Connaitre la génération de son contraception :
Si vous prenez une pilule de 3ème ou 4 ème génération depuis plusieurs mois ou années , vous ne devez pas vous inquiéter , les accidents surviennent dans les premiers mois.
Le Pr Nissand appelle les femmes à ne pas changer de pilule
Le professeur Israël Nisand, gynécologue obstétricien au CHU de Strasbourg, a appelé les femmes utilisant la pilule de la 3e génération à “ne pas changer de pilule”, les risques étant “minimes” et les accidents “rares”, mercredi sur Europe 1.
“Les accidents sont extrêmement rares, tant avec les deuxièmes générations qu’avec les troisièmes générations (de pilule contraceptive). Ces accidents ont toujours existé, ils sont en revanche plus fréquents lorsqu’il y a une grossesse”, a affirmé le professeur.
“On est les seuls au monde à avoir cette espèce de panique sur la contraception. On a fait peur aux Françaises, probablement parce qu’il y a eu une plainte et qu’il y en aura d’autres. Mais il y a toujours eu des accidents thrombo-emboliques bien avant qu’on invente la contraception orale”, a-t-il argué. “Il n’y a pas de contraception parfaite : dès qu’on prend un médicament efficace, celui-ci comporte des risques, mais ces risques sont effectivement minimes”, a-t-il également affirmé.
“Ne changez pas (de pilule), vérifiez auprès de votre médecin sans urgence le type de contraception que vous avez. Vérifiez avec lui que c’est la meilleure solution et ne vous précipitez surtout pas dans l’abandon de votre contraception, il n’y a pas de risque majeur“, a-t-il insisté
L’introduction des contraceptifs oraux combinés (pilules) en 1961, le risque de thrombose veineuse est un effet indésirable bien connu, rare mais potentiellement grave. Ce risque fait l’objet d’une surveillance continue et d’une réévaluation constante, en particulier lors de chaque mise sur le marché d’un nouveau contraceptif oral. Dans le cadre de ce suivi, l’Afssaps a pris connaissance de la publication d’un nouvel article du British Medical Journal (BMJ) du 26 octobre 2011. Les résultats présentés ont déjà été étudiés et discutés au niveau européen. L’Agence européenne du médicament (EMA) avait conclu en mai 2011 que le risque de thrombose veineuse avec les contraceptifs oraux dits de troisième ou quatrième génération est deux fois plus élevé que celui observé avec ceux de deuxième génération. Le rapport bénéfice/risque des contraceptifs oraux reste positif, quel que soit le progestatif utilisé.
La publication du BMJ est une nouvelle analyse des résultats d’une étude de cohorte danoise antérieurement publiés. Ils montrent que le risque de thrombose veineuse chez des femmes utilisant des contraceptifs oraux dits de troisième génération (contenant du désogestrel ou du gestodène) ou de quatrième génération (contenant de la drospirénone ) est 2 fois plus élevé qu’avec les contraceptifs oraux dits de deuxième génération (contenant du lévonorgestrel).
Les résultats de cette étude avaient déjà été examinés et discutés au niveau européen entre tous les Etats Membres de l’Union Européenne en mai 2011 à l’occasion de la réévaluation du risque thrombogène des contraceptifs oraux à base de drospirénone (telles Jasmine, Jasminelle et Yaz) par rapport aux autres pilules contraceptives. A l’issue de cette réévaluation, une mise à jour de l’information contenue dans l’AMM des contraceptifs oraux à base de drospirénone a été réalisée.
Les informations relatives aux risques sont développées dans la rubrique « mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi » des résumés des caractéristiques des produits destinés aux professionnels de santé et dans les notices destinées aux utilisatrices.
Y figurent notamment les chiffres suivants concernant les thromboses veineuses :
- Pour les pilules à base de lévonorgestrel (2ème génération) : l’incidence d’un accident thromboembolique veineux est d’environ 20 cas par an pour 100 000 femmes [1]
- Pour les pilules à base de désogestrel ou de gestodène (3ème génération) ou à base de drospirénone (4ème génération) : l’incidence d’un accident thromboembolique veineux est d’environ 40 cas par an pour 100 000 femmes
- Pour les femmes non utilisatrices de pilules: l’incidence d’un accident thromboembolique veineux est d’environ 5 à 10 cas par an pour 100 000 femmes. Elle augmente à 60 cas pour 100 000 femmes au cours de la grossesse
- Dans 1 à 2 % des cas, les accidents thromboemboliques veineux sont d’évolution fatale
CONNAITRE LES SYMPTÔMES ÉVOCATEURS D’UNE PHLÉBITE OU D’UNE EMBOLIE
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Etant donné les différences de profil hormonal d’une femme à l’autre, il est nécessaire de disposer d’un panel large d’associations estroprogestatives pour permettre d’adapter individuellement le traitement, trouver le contraceptif oral le mieux toléré et faciliter ainsi la compliance et donc l’efficacité de la contraception. Lors de la prescription, les éventuels facteurs de risque et contre-indications doivent être pris en compte afin de choisir le contraceptif oral le mieux adapté à chaque femme.
Le rapport bénéfice-risque des contraceptifs oraux reste positif quelle que soit leur composition. Si vous avez des questions, les professionnels de santé restent les meilleurs interlocuteurs sur la contraception.
[1] L’incidence est le nombre de nouveaux cas, ici le nombre de nouveaux cas de thromboses veineuses comparé au nombre defemmes prenant la pilule au cours d’une année donnée.
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Cet article est l’entière responsabilité du Dr Herve VAN LANDUYT Asfoder